Hiver
Silence oppressant
Mon cœur s’embrase en pensant à
Toi
Tes yeux noirs qui brillent
Ambre et argent
*
Je brûle de mourir
Enfin
Les cernes noirs et bleus qui mangent
Mes yeux
Fatigués de vivre
*
Mes doigts
Gelés
Laissent échapper
La photographie
Que je tenais
Maladroitement
Chaud souvenir d’un amour à jamais
Eteint
Parti en fumée comme
Un opium
Qui empoisonnait
Mon esprit
*
Le cristal de ta voix
Eclate
Me coupe les joues
Le sang coule comme des larmes
Vermillon